Superbe reprise pour la saison 6 ! Le personnage de Frankie et son duo avec Abed est plus qu'intéressant !

En cette nouvelle saison de Community, j'inaugure et essaie de me construire mon propre avis. C'était tentant d'uniquement reprendre la prose de Koss, mais je suis quand même moins enthousiaste que lui pour le moment.

Commençons par les points négatifs, qui seront peu nombreux, mais qui sont là : une grande partie du casting est partie et ça se voit. Bien entendu, l'introduction du personnage de Frankie est une excellente idée, et on a eu l'intelligence de ne pas la faire passer pour un mix d'autres personnages. Mais au delà de cela, Troy, Pierce, et même Shirley me manquent un petit peu. Si j'étais mauvaise langue, je dirais que cela fait vraiment TROP série survivante.

Les points positifs maintenant : le reste. Malgré l'absence de bon nombre de personnages, l'épisode reste excellent. Jouer sur la folie et la normalité des protagonistes, Community le fait bien et avec talent. Une série où l'étudiant le plus barré de tous devient finalement l'étudiant le plus classique et normal. J'ai aimé également le parallèle entre la réalité et la série. C'est assez bien amené, et suffisamment fin pour ne pas être naze.

Pour finir, mention spéciale pour la scène d'excuse de Jeff et Abed, que j'ai adorée ! (celle avec Shirley également, soi dit en passant)

« Très chère Community,

Toi qui sait rire et se moquer de toi-même par du méta à tout va et qui le fait si bien que c'est presque devenu ta marque de fabrique,

Toi qui n'hésite pas à multiplier et assumer tes running-gags quitte à perdre du public en cours de route, pour un résultat finalement en plein dans le mille,

Toi qui tisse soigneusement tes intrigues, en développant un thème tout le long de l'épisode, qui va plus loin dans l'exploration de ses personnages, bref, toi qui va plus loin que de la simple sitcom,

Toi qui nous a déjà fait passer 5 - oui oui, il faut savoir apprécié la valeur des choses, petites comme grandes - années de pur bonheur (oui bon, 5 mois dans mon cas),

Toi qui est en fait restée tellement géniale que tu me fais presque oublier que tu as effectivement bien changé,

Je n'ai plus qu'une chose à te dire :

Oh I love you more than words can say ! <3 »

Une bien sympathique reprise.

Alors certes, ça n'a pas le niveau de perfection démentiel du premiere de l'an dernier avec lequel cet épisode partage certaines similitudes et avait des enjeux semblables (même si moins cruciaux pour la suite de la série que le 5.01), mais c'était bien sympa et ça rassure à priori pas mal quand à cette saison sur laquelle pas mal auront eu des doutes (dont moi, bien que je ne faisait pas parti des plus inquiets, je n'était tout de même pas confiant à 100 %) ...

Tout d'abord grâce à une ligne scénaristique qui semble promettre plusieurs fil rouges pour la saison qui me plaisent bien. Moi qui avait peur que la série reparte dans "l'inertie" (ouais, j'aime pas trop ce mot pour parler de la seconde moitié de la saison 5 car même si son absence de fil rouge justifiée par la fin m'avait fait chier sur le coup, les épisodes en soit je les avait globalement bien aimés et même pour certains adorés, mais je crois que c'est malgré tout celui qui le représente le mieux) feuilletonesque de la fin de saison 5, à priori on semble être partis pour que ce ne soit pas le cas. Entre la normalisation d'Abed en parallèle de la chute dans la folie du reste, la poursuite du sauvetage de Greendale (ou plutôt, son amélioration), la place que Frankie (puis le prochain nouveau) va prendre dans tout ça et ce plan final entre Garrett et Leonard qui semble annoncer quelque chose de sympathique, on devrait avoir de quoi faire (sans compter qu'ils peuvent toujours en rajouter en cours de route).

Ensuite, par l'excellente introduction d'un des deux nouveaux personnages du groupe pour reformer les Greendale Seven ici endeuillés par la disparition de 3 membres par rapport à la saison 5, dont il ne reste malheureusement plus que des bribes d'explications et un très sympathique cameo final faisant magnifiquement écho au Fuck NBC de l'épisode précédent, en la personne de Frankie qui est superbement bien intégrée à la série. Elle ne fait ni redite, ni juste là pour remplacer les absents, trouve de suite sa légitimité dans l'affaire et semble proposer pleins de choses intéressantes. Vivement qu'on les découvre.

Et enfin, tout simplement : c'était un épisode très drôle. J'ai moi aussi ri quasiment du début à la fin : entre l'hilarante scène des Freesbee et la référence à Blade Runner géniale, toutes les scènes d'Abed, le bar prohibiton-like, la référence à Twin Peaks soulignée par Koss, les montages (notamment celui des excuses finales) et l'excellente scène finale, on avait largement de quoi faire.

Il manquait peut être juste ce petit quelque chose qui a propulsé d'autres épisodes au panthéon des tous meilleurs de Community pour que cet épisode soit vraiment parfait. En attendant, c'est une reprise de haute volée qui nous est offerte ici, et c'était pas spécialement gagné malgré les bonnes choses qui s'annonçait.

Pour ce qui est des personnages qui nous ont quittés, je n'ai pas spécialement sentis leur absence dans cet épisode, et c'est plutôt bien joué car il s'agissait quand même de quasiment tous mes personnages préférés de la série. Mais même si Community ni pourra plus ressembler à 100 % à ce qu'elle a pu être et à ce que j'ai pu tant affectionner, elle prouve ici une fois de plus qu'en tout cas, le show continue d'évoluer et ne se laisse pas lentement mourir juste pour combler un objectif de base lancé comme ça au beau milieu d'un épisode, et ça, ça fait plaisir. Cette saison 6 sera, comme n'importe lesquelles des 5 précédentes, différentes de toutes les autres, et ça reste la perspective qui m'enchante le plus dans tout ceci.

J'ai désormais très hâte de découvrir chaque nouvelle semaine un nouveau morceaux de ce qui sera peut être la dernière saison de la série.

Come on Greendale ! Let's go !

"I can't count the reasons I should stay

One by one they all just fade away"

C'était réjouissant, comme l'an dernier.

Certes, le reboot est moins ultime et génial qu'en saison 5, et le show semble en avoir conscience, mais tout les éléments sont là pour repartir une année de plus en compagnie de ces doux dingues.

L'axe principal de l'épisode, le désir d'Abed d'être "normal" alors que le reste de la troupe sombre de plus en plus dans la folie, est très intelligent, et dans la parfaite lignée des 4 (oui oui) saisons précédentes. L'ajout de Frankie m'a totalement satisfait, plus justifié par le scénario que le professeur Hickie l'an dernier. Le personnage a déjà des traits de caractère intéressants pour la suite, et ne fait pas doublon d'anciens camarades de la troupe. La thématique de "Save Greendale" se poursuit, et j'espère qu'elle sera plus approfondie que l'an dernier.

Mais surtout ... C'était drôle. Quasiment tous les gags ont marché pour moi (des frisbees, Diane et ses mails, les montages, la scène finale parfaite), et c'est super agréable de voir que Community a toujours cet art de la vanne qui fait mouche.

Bref, je ne pleurerai pas sur le départ de Shirley, Pierce ou Troy. La saison 5 a assuré la transition, et je prendrai à présent Community pour ce qu'elle est, en tentant d'adhérer à ce nouveau groupe. J'espère de tout coeur assister à la chasse au fantôme de Pierce, en tout cas !

Et voilà, encore un épisode gâché par Koss.

Il m'a collé un enthousiasme de dingue et ça ne pouvait que retomber à plat. Damn you Koss.

Blague à part, j'ai trouvé ça sympa, mais j'ai pas saisi toutes les métaphores ou tout le méta. Par contre, je me suis bien marré avec les "montages" et la fin, parfaite sortie d'Yvette Nicole Brown dans une dernière (?) pique à NBC.

Fantastique!

Que cela fait du bien de revoir toutes ces têtes et d'entendre ce formidable générique à nouveau!

Sinon en ce qui concerne l'épisode en lui-même je n'ai pas ri aux éclats mais ça ne peut pas empêcher de sourire plusieurs fois, la nouvelle mécanique que semble avoir empruntée la série est rassurante, un très bon épisode d'introduction pour cette dernière saison de Community!

Oh bordel, quel soulagement !

Je déteste me tromper, mais là, je suis hyper heureux de l'avoir fait. C'est encore du putain de génie. La métaphore de l'alcool bordel, fallait la trouver. C'est la dernière étape logique de la série, celle où Abed devient normal.

"Good show can change Abed". Oui, mille fois oui !

Double critique à venir. Hell yeah !

PS : Et la référence à Twin Peaks... <3